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La Corée du Sud occupe la première place mondiale en termes

de construction de navires

La Corée du Sud occupe désormais la première place mondiale en termes de construction de navires à haute valeur ajoutée, annonce le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie, notant, qu’en 2021, les constructeurs navals du pays ont reçu le plus important nombre de commandes en huit ans. Selon des données compilées par le ministère, les constructeurs navals locaux ont décroché l’année dernière de nombreuses commandes totalisant 17,44 millions de tonnes brutes compensées (CGT), soit plus du double des 8,23 millions de CGT de l’année précédente. Il s’agit du meilleur chiffre depuis 2013, lorsque le volume s’est élevé à 18,45 millions de CGT.

Les constructeurs navals sud-coréens, dont Hyundai Heavy Industries, ont représenté 37,1% du total des commandes mondiales de 46,96 millions de CGT l’année dernière, contre 31,2% en 2019 et 34,1% en 2020.

Les constructeurs navals locaux ont également obtenu le plus grand volume de contrats de navires respectueux de l’environnement au monde en prenant 64% du total des commandes mondiales.

Les crevettes, principale source de devises parmi les produits

aquatiques du Vietnam

La valeur des exportations vietnamiennes de crevettes a dépassé 3,8 milliards d’USD en 2021, en hausse de 3% par rapport à 2020, et représente environ 45% du montant total des exportations de produits aquatiques du pays, rapporte l’Agence vietnamienne d’information (AVI).

Selon l’Association vietnamienne des exportateurs et producteurs de produits aquatiques (Vasep), les exportations de crevettes ont chuté pendant deux mois consécutifs au cours du troisième trimestre 2021, en raison de la suspension des activités, pour cause de pandémie, dans de nombreuses usines dans le delta du Mékong, qui représentaient 80% de la production de crevettes du pays. Les expéditions ont commencé à rebondir dans la seconde moitié d’octobre après la reprise des opérations des usines, a indiqué le secrétaire général de la Vasep, Truong Dinh Hoè.

Les exportations de crevettes vers les Etats-Unis ont maintenu une croissance assez bonne malgré les impacts du covid-19, a-t-il noté, précisant qu’au cours des 11 premiers mois de l’an dernier, elles avaient rapporté 984 millions d’USD, soit une augmentation annuelle de 22%.

En outre, le Vietnam a, également, été le plus gros fournisseur de crevettes au Japon, en République de Corée et en Australie. Il a été le 2e fournisseur de crevettes en Union européenne (UE) et le 4e en Chine.

La production de crevettes prévue par la Vasep augmentera d’environ 9% par an entre 2022 et 2025, et d’ici 2025, les exportations pourraient atteindre 5,6 milliards d’USD.

Les prix du pétrole en hausse après

la décision de l’Opep+

Les cours du pétrole ont terminé en hausse à la fin de l’année 2021, suite à l’annonce d’une augmentation limitée de production des pays liés par l’accord Opep+. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le principal contrat échangé à Londres, a clôturé en hausse de 1,29%, à 80 dollars. C’est la première fois depuis le 25 novembre, la veille de l’identification du variant Omicron du coronavirus, que le Brent finit une séance à 80 dollars ou plus. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, a gagné 1,19% pour s’inscrire à 76,99 dollars.

Après leur réunion, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’accord Opep+ ont maintenu le cap fixé en juillet d’un relèvement mensuel de 400.000 barils par jour.

Cette hausse modérée inquiète d’autant moins le marché que beaucoup d’opérateurs s’attendent à ce que «le groupe produise moins que les 400.000 barils de plus qu’il annonce», ont réagi les analystes de TD Securities.

«Le marché a le sentiment que nous n’allons pas voir beaucoup de pétrole supplémentaire», a abondé Michael Lynch, président du cabinet Strategic Energy & Economic Research (SEER).

Liban: la livre au plus bas face au dollar

La livre libanaise a dépassé au début de l’année 2022, les 30.000 livres pour un dollar, atteignant un plus bas record et poursuivant sa dégringolade historique, déclenchée en 2019 par la crise économique. Fixée officiellement depuis 1997 au taux de 1.500 livres pour un dollar, la livre libanaise a perdu 95% de sa valeur en deux ans de crise économique. Le salaire mensuel minimum vaut désormais moins de 23 dollars, alors que les prix des carburants et de plusieurs produits de première nécessité, qui ne sont plus subventionnés par les autorités, ne cessent d’augmenter. Quatre Libanais sur cinq vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté, selon l’ONU, une paupérisation accélérée notamment par une inflation à trois chiffres.

L’Algérie plongée dans l’incertitude économique

L’Algérie est plongée dans l’incertitude économique en raison d’une rente pétrolière qui reste l’élément pivot pour rééquilibrer les comptes financiers de ce pays. La rente pétrolière reste l’élément pivot qui rééquilibre les comptes financiers du pays. Grâce à l’embellie des prix des hydrocarbures, l’Algérie a amélioré son rendement en devises, mais contrairement à ce qui a été promis par Abdelmadjid Tebboune, les importations n’ont pas baissé.

Au mois de septembre dernier, ces importations ont frôlé le cap des 33 milliards de dollars, malgré toutes les restrictions imposées dans de très nombreux secteurs, la tendance n’est malheureusement pas inversée.

Selon la note de conjoncture de la Banque d’Algérie, ces importations en devises ont continué d’augmenter, «ce qui jure pratiquement avec le discours officiel ambiant qui va dans le sens d’une victoire contre la dépendance de l’Algérie à l’égard de l’étranger» . Au total, les exportations de biens et de services ont atteint 28,702 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021 contre 18,513 milliards de dollars à la même période de 2020, soit une forte hausse de 10,189 milliards de dollars (+55,04 %). L’Algérie ne produit presque rien, se contentant de réduire légèrement sa dépendance à l’égard de l’étranger, en s’appuyant sur le pétrole et le gaz. La même source relève que la crise économique persiste en Algérie malgré certaines mesures prises afin de réduire la facture des importations, rappelant qu’en décembre 2020, par exemple, le paiement des opérations d’importation de produits destinés à la revente en l’état a été soumis à un délai de 45 jours, à compter de la date de l’expédition des marchandises, et payable à terme. En juillet dernier, l’importation de carburants a été interdite et en octobre, l’importation de matières premières et de produits destinés à la revente en l’état a été soumise à une autre demande d’inscription au registre du commerce (mars 2021).

Le Maroc, un exemple pour l’Afrique

en matière d’industrialisation

Le Maroc constitue un exemple pour les autres pays africains en matière d’industrialisation et de promotion des exportations, indique l’expert zambien, Edward Chisanga. «Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de suivre la voie empruntée par les pays comme le Maroc dont les exportations mondiales de produits manufacturés s’élèvent à 72 %», a indiqué M. Chisanga, membre du Centre international pour le commerce et le développement durable.

Il a ajouté que le Royaume, à l’instar d’autres pays notamment asiatiques comme le Bangladesh et le Vietnam, a su tirer profit des accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à la faveur de ses efforts déployés pour diversifier et industrialiser son économie. «L’Afrique doit trouver par elle-même une valeur ajoutée à l’exportation en s’engageant avec les pays riches dans l’investissement direct étranger et en développant le secteur privé», a-t-il souligné. M. Chisanga a également fait observer que les pays africains devraient créer de la richesse grâce aux exportations de produits manufacturés et aux investissements étrangers directs. «Pour certains, l’Afrique a été exploitée pendant trop longtemps par des pays riches qui ont fait d’elle un fournisseur de matières premières pour leur industrialisation continue et un importateur des produits finis», a signalé l’expert, appelant les pays africains à ne pas se confiner dans le rôle de victime. Il a expliqué qu’avec des faiblesses structurelles dans la production de produits exportables, en particulier les produits manufacturés, la Zambie et l’Afrique ne peuvent exporter que des matières premières en grande partie sous leur forme brute.

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